Tous les oiseaux ne quittent pas la France pendant l’hiver. D’autres viennent même s’y réfugier en provenance du nord de l’Europe. De nombreuses espèces très différentes fréquentent alors nos jardins et les espaces verts de nos villes. Nous les croisons tous les jours mais prenons-nous le temps de les observer ? Qui sont-ils ? Combien sont-ils ? D’où viennent-ils ?
Le renard n’est pas frileux ! Son épaisse fourrure lui permet de résister à des températures allant jusqu’à -15°C. Accusé d’être un voleur de poules, de fouiller les poubelles ou de propager des maladies, l’animal souffre d’une mauvaise réputation alors qu’il est très utile à l’équilibre de son écosystème.
Comme nos campagnes semblent calmes en janvier ! Beaucoup d’animaux, et surtout les mammifères, deviennent très discrets et difficilement observables. Mais en ouvrant l’œil, il est possible de détecter des indices de leur passage. Une empreinte dans la boue, une noisette grignotée, un peuplier taillé en crayon, autant d’enquêtes à mener pour identifier les auteurs à l’occasion d’une promenade.
Avez-vous déjà remarqué le bec long et pointu du Héron cendré qui lui permet de pêcher ? La forme du bec des oiseaux est parfaitement adaptée à leur régime alimentaire. Il en existe ainsi une grande variété : robustes et crochus chez les rapaces, fins chez les insectivores, épais et pointus pour les granivores, voire parfois courbes ou croisés chez certaines espèces.